Un langage visuel et spirituelChaque pape, dès le début de son pontificat, choisit un blason et une devise qui traduisent sa vision de l’Église et sa mission spirituelle. Bien plus que de simples ornements, ces éléments constituent une profession de foi symbolique, un message silencieux mais puissant, destiné à guider les fidèles tout au long du pontificat. Pour Léon XIV, ce langage prend une résonance particulière : homme de prière, mais aussi homme de parole forte et de geste simple, il a voulu que tout dans son blason exprime sa fidélité à l’Évangile, sa passion pour l’unité et son souci des périphéries.Son blason et sa devise n’ont pas été pensés pour flatter ni impressionner, mais pour éclairer. Ils racontent un chemin : celui d’un pasteur enraciné dans la tradition, mais tendu vers l’avenir. Lire plus...

Un pape marqué par la figure du grand docteur de l’ÉgliseDès les premiers jours de son pontificat, Léon XIV a évoqué à plusieurs reprises la figure de saint Augustin, le grand évêque d’Hippone, docteur de l’Église, philosophe de la grâce et père spirituel de l’Occident chrétien. Ce n’est pas un hasard. Avant même d’accéder au trône de Pierre, Léon XIV avait été formé dans un ordre religieux inspiré de la Règle de saint Augustin, et ses premières homélies, lectures et méditations publiques révèlent une profonde affinité avec la pensée et la spiritualité augustinienne.Dans un monde en quête de repères, le pape Léon XIV puise dans la pensée de saint Augustin un fil conducteur : l’âme humaine en tension, le désir infini de Dieu, la recherche de la vérité et la lutte intérieure entre ombre et lumière. Cette inspiration donne à son pontificat une profondeur théologique et existentielle rare. Lire plus...

Un nom qui résonne avec l’HistoireLorsqu’un pape est élu, l’un de ses premiers gestes symboliques est de choisir un nom de règne. Ce nom n’est jamais choisi au hasard : il est le reflet d’un héritage que le nouveau pontife souhaite assumer, prolonger ou réinterpréter. En optant pour le nom de Léon XIV, le nouveau pape inscrit son pontificat dans une lignée prestigieuse mais peu récente. Le dernier pape à avoir porté ce nom fut Léon XIII, décédé en 1903, connu pour son engagement dans les questions sociales, sa défense des ouvriers et son encyclique Rerum Novarum.En reprenant ce nom après plus d’un siècle, Léon XIV envoie un message fort : il entend faire écho à cette tradition d’un pape attentif aux défis sociaux, proche des réalités du peuple, soucieux de justice et d’équilibre entre progrès et dignité humaine. Ce choix est donc plus qu’un hommage : c’est une déclaration d’intention. Lire plus...

La Divine Miséricorde est bien plus qu’un simple concept spirituel ou une belle idée théologique : elle est le cœur même de l’Évangile. Elle révèle l’amour profond, fidèle et gratuit de Dieu pour l’humanité, surtout lorsqu’elle est blessée, égarée ou pécheresse. Dans le mystère de la Divine Miséricorde, le visage de Dieu se dévoile comme celui d’un Père qui ne se lasse jamais de pardonner, d’aimer et de relever.Comprendre la Divine Miséricorde, c’est entrer dans le plus intime du cœur du Christ, transpercé sur la Croix, d’où jaillissent l’eau et le sang. C’est là, dans ce don total de Jésus pour le salut du monde, que la miséricorde atteint son sommet. Elle est à la fois juste, compassionnée, patiente, mais surtout transformante. Lire plus...

La Semaine Sainte est le cœur de l’année liturgique chrétienne. Elle commence le Dimanche des Rameaux et culmine avec le Triduum Pascal : Jeudi Saint, Vendredi Saint et Dimanche de Pâques. C’est une période précieuse pour plonger dans le mystère de la mort et de la résurrection du Christ. En famille, elle devient un temps fort de communion, de prière partagée et de transmission de la foi. Chaque jour peut être vécu à la maison de manière simple mais profonde, adaptée à l’âge des enfants, en créant un climat propice au recueillement et à la joie pascale. Lire plus...