Un brillant avocat devenu prêtreSaint Alphonse naît en 1696 à Naples, dans une famille noble et chrétienne. Enfant prodige, il obtient son doctorat en droit civil et ecclésiastique à seulement 16 ans. Très vite, il devient un avocat renommé à Naples. Pourtant, malgré le succès, une affaire judiciaire où il est victime d’une injustice profonde bouleverse sa vie. À 27 ans, il abandonne la carrière juridique et décide de se consacrer à Dieu.Contre l’avis de son père, Alphonse entre au séminaire et est ordonné prêtre en 1726. Il se met aussitôt au service des pauvres et des oubliés dans les quartiers populaires de Naples. Il prêche, confesse, visite les malades et écrit ses premières œuvres spirituelles. Il veut une pastorale proche des gens, claire, miséricordieuse, enracinée dans l’Évangile. Lire plus...

Un chevalier blessé dans son orgueilIgnace de Loyola naît en 1491 dans une famille noble du Pays basque espagnol. D’abord chevalier à la cour, il rêve de gloire, de batailles et d’exploits. Mais en 1521, lors du siège de Pampelune, il est grièvement blessé à la jambe par un boulet de canon. Alité pendant de longs mois, il subit non seulement des souffrances physiques, mais aussi une profonde remise en question intérieure.Pour passer le temps, Ignace demande des romans chevaleresques. Mais à défaut, on lui donne à lire une Vie du Christ et des Vies de saints. Peu à peu, une transformation s’opère : il découvre une autre forme d’héroïsme celle des saints et comprend que le vrai combat se joue dans l’âme, pas sur les champs de bataille. Il décide alors de se convertir, de renoncer à la vanité du monde, et de suivre le Christ. Lire plus...

Une amie proche de JésusSainte Marthe est une figure centrale des Évangiles. Elle vit à Béthanie, un village proche de Jérusalem, avec sa sœur Marie et son frère Lazare. Cette famille est proche du Christ : Jésus y est reçu avec affection, et il aime y séjourner, trouvant chez eux repos, accueil et intimité.Marthe apparaît dans plusieurs scènes évangéliques. La plus connue se trouve dans l’Évangile selon saint Luc : Jésus vient chez eux, et Marthe s’affaire aux tâches domestiques tandis que Marie, sa sœur, reste assise aux pieds du Maître pour l’écouter. Marthe, agacée, demande à Jésus d’intervenir. Il lui répond avec douceur :« Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour bien des choses… Une seule est nécessaire. » (Lc 10, 41-42)Cette parole n’est pas une critique sévère, mais une invitation à l’équilibre. Marthe, femme de service, est précieuse, mais Jésus lui rappelle l’importance de l’écoute, de la contemplation, de l’être au-delà du faire. Lire plus...

Un médecin au cœur de la foiSaint Pantaléon naît à Nicomédie (actuelle Turquie) à la fin du IIIe siècle, dans une famille noble. Son nom signifie « tout compatissant ». Son père, Eustorgius, est païen, mais sa mère, Eubule, est chrétienne. Elle meurt alors qu’il est encore jeune, et il est élevé dans la foi païenne. Doué pour les sciences, il étudie la médecine avec un des plus célèbres médecins de l’époque et devient rapidement un praticien respecté à la cour de l’empereur Maximien.Sa rencontre avec un prêtre chrétien, Hermolaos, bouleverse sa vie. Celui-ci l’initie au christianisme et l’invite à réfléchir sur la puissance du Christ dans l’art de guérir. Pantaléon commence alors à soigner non seulement par ses compétences médicales, mais aussi par la prière. Un jour, il guérit un aveugle au nom de Jésus. Ce miracle confirme sa foi : il demande le baptême et consacre sa vie au service des malades, gratuitement. Lire plus...

Les grands-parents du MessieSainte Anne et saint Joachim sont les parents de la Vierge Marie, et donc les grands-parents maternels de Jésus-Christ. S’ils ne sont pas mentionnés dans les Évangiles canoniques, leur histoire nous est transmise par les évangiles apocryphes, en particulier le Protévangile de Jacques. Ces textes anciens, bien que non reconnus comme inspirés, ont nourri la tradition et la dévotion chrétiennes depuis les premiers siècles.Joachim et Anne vivaient à Jérusalem, ou peut-être en Galilée, selon certaines traditions. Ils étaient pieux, généreux envers les pauvres, fidèles à la Loi juive, mais leur couple souffrait d’un grand chagrin : ils n’avaient pas d’enfants. Dans la culture juive de l’époque, cela était vu comme une honte, un signe de disgrâce divine. Ils portaient ce poids dans la prière et l’espérance. Lire plus...